35 – L’importance d’une bonne photo « de profil » ?

35 – L’importance d’une bonne photo « de profil » ?

Pour commencer, un peu d’histoire, la mienne :

Dès l’âge de 8 ans, j’aime plonger mon regard dans les portraits de famille chez mes grands-parents, découvrir ces inconnus, essayer de deviner ce qui se cache derrière ces portraits.

A 17 ans, je m’achète mon 1er appareil photo et je commence à capturer les sourires et les regards de mes proches, un peu comme ma mère qui a toujours son appareil photo avec elle en toute occasion.

J’ai 30 ans, à Paris, je photographie mes amis, mes amours.

Puis je commence à apostropher les gens dans la rue, partout où je suis en fait, en leur proposant une séance photo « sourires ». Ils disent OUI très souvent si ce n’est à chaque fois. Autre époque !

Octobre 1991, j’ai 35 ans, on me propose d’exposer mes 1ères photos au Grand Palais à Paris. Puis de Brest à Berlin, en passant par Nantes ou Avignon, ou même l’Italie, les expositions se suivent avec succès et coupures de presse ici et là.

2010, mon 1er site internet.

Février 2019, je deviens photographe portraitiste, spécialiste du sourire.

Toute cette histoire pour vous dire que le portrait n’est pas né d’hier ni par hasard, mais que regarder l’autre, le découvrir à travers mon objectif, c’est une évidence pour moi, qui fait totalement partie de moi.

Je n’ai pas d’appareil photo greffé à mon œil, mais j’ai peut-être déjà l’objectif de greffé, ou comme le dit avec beaucoup d’affection un amour de jeunesse : « Dans ton regard, tu y mets tant d’émotion, que tu dois avoir le nerf optique directement greffé au cœur ».

Peut-être. On verra, ou plutôt, vous, vous verrez, le jour d’une éventuelle autopsie…

Et manifestement à voir cette photo de classe, je n’ai que 10 ans et ½ mais je dois déjà avoir conscience de l’importance des émotions à transmettre sur un portrait, non ?

Regardez ce gamin, assis en plein milieu, au 1er rang.

Regardez l’émotion qu’il nous transmet, près de 60 ans plus tard !

Mon émotionnel intérieur de ce moment transparait tellement avec ce sourire satisfait.

Pour connaître l’histoire de cette photo, à ce moment précis de ma vie, il vous faudra lire mon livre autobiographique à la page 16.

Sinon,

Revenons à l’objectif de cette newsletter,

Une bonne photo de profil,

Qu’allons-nous lui demander ?

Qu’elle parle de vous,

Qu’elle vous fasse remarquer,

Qu’elle en dise plus sur vous que votre CV ou n’importe quel écrit,

Qu’elle vous distingue des autres, peut-être,

Mais pas nécessairement,

Surtout qu’elle vous décrive,

De façon juste, authentique, douce et sympathique.

Une bonne photo de profil,

C’est l’occasion de vous dévoiler,

De donner envie de vous connaître.

Mon histoire était nécessaire pour moi pour vous donner peut-être un peu confiance dans mon regard sur le sujet de la photo de profil (que l’on fait de face, bien sûr, mais nous en reparlerons…)

62 ans à scruter des visages,

Puis à regarder des planches contacts au compte fil,

A laisser mes émotions guider mes choix.

Quand je regarde toutes les photos d’une séance,

La bonne photo c’est celle où je me dis,

« eh bien, te voilà, toi ! ».

C’est la photo où tu as laissé la porte entr’ouverte

En confiance, tu as lâché prise,

Et je m’y suis glissé.

Si vous voulez que l’autre vous découvre un peu, et ait envie de travailler avec vous, de vous découvrir, une bonne photo juste est nécessaire.

Mais vous êtes le seul maitre de l’image que vous voulez envoyer.

Aujourd’hui, je me suis donc amusé de réaliser quelques portraits pour vous donner un truc genre « portraits à éviter », à mon humble avis de regardeur de longue date, peut-être trop longue date, je peux vous l’accorder.

Je me suis inspiré de portraits croisés ici et là sur les réseaux, si si.

Une photo de profil pro, ce n’est pas une photo d’identité, ou alors vous risquez de faire fuir, ou en tous cas de ne pas donner envie ! non ?

Même un petit sourire coincé, ce n’est pas top !

De pire en pire. Et surtout les bras croisés, qui sont plutôt un signe de fermeture dans le langage corporel, non ?

C’est déjà mieux, JY, mais tu as l’air un peu coincé, non ?

Ah, le fameux regard de côté.

D’une part, j’ai toujours envie de dire « Coucou, on est là »

Et d’autre part, si vous regardez de côté, c’est que quelque part, vous n’osez pas, vous ne savez pas, regarder l’autre en face. C’est dommage, non ? Dans une future relation professionnelle !

Tous ces regards de côté ou par en dessous donnent toujours une impression bizarre, en tous cas pour moi, mais je suis peut-être d’une autre génération.

Nous avons parfois le droit à l’essai en l’air, même avec le sourire… Mais nous, nous sommes toujours là, devant, à essayer de capter ce regard ! non ?

Ou alors, la pose un peu en retrait comme si vous craignez le photographe, et donc aussi de celui qui vous découvre à travers votre portrait.

Rien ne vaut un beau portrait, souriant, droit, aligné, même avec une main, pour se poser, pour se rassurer peut-être parfois.

Mais je vous assure que cette main a souvent des effets libérateurs.

Pour finir, et tant pis si je me répète un peu,

une bonne photo de profil, sera une photo qui donne envie,

envie de vous connaître, de sourire, de rire avec vous.

Non ?

Vous n’avez pas envie de les rencontrer ?

Pour vous aider à vous révéler,

Avant la séance photo proprement dite,

Autour d’un café, d’un thé, ou même d’un déjeuner « léger », j’aime prendre le temps d’échanger avec vous, de sourire, de rire, de vous découvrir, de me révéler

Pour qu’au moment de la séance, vous oubliez que vous êtes chez un photographe,

Bon, je sais, il y en peut-être a un pour qui le photographe a une « petite » préférence !

Mais n’hésitez pas

et nous nous rencontrons avec plaisir autour d’un café ou d’un déjeuner,

puis au milieu des flashes qui crépitent e au milieu de nos sourires et rires,

Et voilà le résultat…

Un portrait,

l’histoire d’une rencontre.

11

Pas de commentaire

Montrer tous les commentaires

Écrire un commentaire

*

code