Tant de choses à raconter à partir de ces 4 petites photos !
Et elles-mêmes, ces 4 photos racontent tellement de choses.
Tout d’abord, qui sont-elles ces deux femmes, où sommes-nous et pourquoi ?
Maman, en 1er plan.
Tatie, ma tante, sa sœur, pas jumelle mais presque, en second plan.
Un anniversaire de mariage de mes parents. Nous déjeunons sur un bateau « croisière » dans la rade de Brest pour l’après-midi.
C’est lors de ce déjeuner que je saisirai Papa regardant Maman.
Vous la connaissez tous ou presque ce célèbre portrait de mon père.
Sachez tout de même qu’il fut l’un des 5 portraits exposés au Grand Palais à Paris, lors du Salon d’automne, en 1991, pour ma toute 1ère exposition !
Ce regard, tout en douceur et bienveillance, avec un certain mystère au fond des yeux, Papa tout simplement.
Après déjeuner, nous montons sur le pont. Les frangines côte à côte.
Elles ne sont pas jumelles, mais elles les ont avec elles. Pour voir ailleurs, pour voir plus loin.
Maman achetait une jupe droite, Tatie achetait la même ou presque. Le chemisier qui va avec, de même. Le collier de perles, idem. La coupe de cheveux ! ah là, Tatie avait du mal car elles n’avaient pas la même texture de cheveux. Dommage pour toi Tatie.
Elle aura même sa propre chambre chez nous, décorée et aménagée par sa grande sœur.
Maman partie, elle n’y viendra plus. Ni dans la chambre ni dans la maison, ni même voir Papa, ou presque. Un jour peut-être je vous raconterai. Peut-être ! non, surement. J’y travaille. Mais c’est beaucoup plus long. Je vous dirai.
Quelques temps plus tard, avec Maman et Papa, nous ferons cette non moins fameuse photo que vous connaissez aussi tous, en tous cas je vous en ai raconté l’histoire, c’es la n° 1 de ce blog ici.
Je les adore tous les deux, me regardant ici pour toujours avec tendresse,
et fierté, je le sais aujourd’hui. Ils viennent me le redire régulièrement. Car apparemment, je n’en étais pas sûr.
Mais aujourd’hui je voulais juste vous raconter un peu l’histoire de ces 4 photos
l’histoire de ces deux sœurs. Ensemble et seules contre tout, surement, parfois. On le voit. On le ressent.
Ce mimétisme. Rien n’est orchestré mais tout est synchronisé.
Sauf cette dernière photo.
Où Maman regarde ce photographe. J’ai pris le flambeau, car avant, c’était toujours elle qui fixait ces moments avec son appareil.
Là, elle me regarde.
Vous y mettrez ce que vous voudrez ou pourrez.
Moi j’y vois tendresse, complicité, fierté, amour.
En tous cas, en la regardant aujourd’hui, à travers cette photo, je suis touché. Mon cœur aussi. Séquence émotions.
Et j’aime à penser qu’elle me regarde ainsi de là où elle se trouve. Pas très loin.
Merci Maman. Aujourd’hui, je sais et j’ai compris.
